En cadeau de Noël, 1984 de George Orwell en bande dessinée, illustrée par Fido Nesti. Très bonne adaptation qui rend bien l’esprit du roman. Ce roman est un chef-d’oeuvre, la bande dessinée le rend peut-être un peu plus accessible à de jeunes lecteurs. Parce que la bande dessinée, ce n’est pas que des petits bonhommes.
« Si tu veux une image du futur, figure-toi un botte qui écrase un visage humain. Pour toujours. » C’est à en glacer le sang.
Il y a, me semble-t-il, tant de grands romans qui pourraient être adaptés en bande dessinée. J’ai à la maison, une adaptation en bande dessinée de Des Souris et des Hommes, j’ai lu il n’y a pas si longtemps, L’Étranger d’Albert Camus en bande dessinée. Il y aurait tant de choses à explorer ce côté.
Aussi, passons de la bande dessinée à l’animation. Le cinéma québécois est réputé pour réussir à faire beaucoup avec peu de moyens. Et au Québec, en regardant ce qui se fait dans le jeu vidéo, on voit qu’il ne manque pas ici de dessinateurs et d’animateurs de talent. L’animation pourrait-elle être un moyen pour les créateurs québécois de s’affranchir des limites techniques? Le cinéma québécois s’aventure rarement dans la science fiction, le fantastique et autres genres, souvent par limite de moyen. Or dessiner une planète qui explose ce ne demande pas plus de moyens techniques que de dessiner une fleur. Notre imagination devient maintenant la limite, plutôt que les moyens techniques.